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Festival Terre de Blues – Jour 1

Si vous êtes abonnées aux comptes Facebook & Twitter d’All around the Girl, vous avez déjà pu avoir un petit aperçu de l’ambiance du Festival Terre de Blues 2013 où je me trouve en ce moment, mais faisons ensemble un retour sur la première journée de festival.

Comme vous l’imaginez, un festival demande beaucoup d’organisation et lorsque l’on a à faire à des caprices d’artistes, tout peut tomber à l’eau en une fraction de seconde. Ce fut par exemple le cas lorsque le tant attendu Damian Marley annonçait qu’il ne viendrait ni à la conférence de presse ni au direct prévu sur Canal Terre de Blues (chaîne éphémère Canal+).

C’est exactement dans ce genre de situation que l’on se doit d’être pro et de faire comme si tout était sous contrôle. La réalité est bien entendu toute autre, puisque à l’annonce de la nouvelle j’ai voulu crier, fondre en larmes et courir à toute vitesse, cheveux au vent hurlant « Non Damian, tu n’as pas le droit de me faire ça ! ». Au lieu de ça, je me suis exprimée avec calme et professionnalisme sur un ton très nonchalant « Ah ces stars internationales…».

Cette première journée de festival a donc débuté avec la conférence de presse durant laquelle Tony Chasseur de Mizikopéyi nous a fait l’honneur de répondre aux questions des journalistes, alors que les équipes Canal+ s’agitaient autour du plateau live où le sexy Robert Braza et la pulpeuse Ludivine Rétory révisent leurs interviews.

Tony Chasseur

Tony Chasseur & Judith Symphorien, marraine de Terre de Blues 2013

Certes, nous savions que Damian Marley avait passé son tour pour la conférence de presse, mais nous attendions quand même le grand Omar Pene qui nous a lui aussi bien tranquilou posé un gros lapin.
Puisque la plage n’est pas vraiment du genre à poser des lapins, c’est elle que je suis allée retrouver sans vraiment trop hésiter.

Le grand soir des concerts arrive enfin.
Pour moi, la star de la soirée c’est Damian et il sera bientôt sous mes yeux. En attendant je revisite quelques pas de danse africaine, portée par la voix du grand Omar Pene.

Omar Pene

Les artistes se succèdent dans une ambiance de festival méga détente lorsqu’une espèce de tension bizarre se fait sentir. Plus un geste ! Un petit état des lieux s’impose.

Des rastas de plus en plus nombreux au mètre carré, un épais nuage de fumée qui se forme, des body-guards à qui on ne proposerait pas une partie de corde à sauter, des attachées de presse au petit trot,… Ok plus de doute, c’est Marley Junior qui déboule !

Damian entre finalement en scène avec plus d’une heure de retard mais pa ni pwoblem, ici à Marie-Galante, on vit sur un nuage de Bisounours jamaïcains, on est cool et on a la temps.

C’est l’hystérie dans la foule, Damian sautille sur des airs de reggae dancehall et enchaîne ses tubes, tout en faisant gaffe à ne pas marcher sur ses interminables dreads.Après avoir repris « Could you be Loved » de papa Bob, c’est sur un air de « Welcome to Jamrock » que Mister Marley fait ses aurevoirs à la foule.